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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 23:04



- Ajout de l'introduction de mon projet de diplôme sur ce site, en attendant la suite et de découvrir ma version des choses et le projet...  >  clic

- Projets personnels: projet de plantation de grimpantes et d'une haie de délimitation   >  clic

- Mise à jour du courrier dans la rubrique "Vos questions"



















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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 22:52
Sachez tout d'abord, que les cochenilles s'installent très souvent sur des plantes dont le mode de culture n'est pas adapté (trop d'eau ou insuffisance hydrique par exemple) Ainsi, si vous avez une attaque de cochenilles, pensez à les éradiquer mais aussi à observer de quoi souffre votre plante! Si vous ne les éliminez pas, elles vont petit à petit épuiser votre plante car ces dernières sucent la sève, élément vital de vos végétaux. De plus, de la fumagine pourra apparaître suite au miellat qu'elles sécrètent. La fumagine est le développement d'un champignon.

Il existe trois grands groupes de cochenilles: à carapace, à bouclier, à corps mou. Celles à corps mou sont un peu plus faciles à éliminer car elles ne possèdent pas d'une protection aussi "efficace" que les deux autres types. Dans tous les cas, les moyens de lutte sont les mêmes.



Mes conseils si vous avez des cochenilles sur vos plantes:

- Observez l'étendue des dégâts

- Retirez le maximum de cochenilles à l'aide d'un coton imbibé d'alcool (personnellement, j'utilise de l'alcool à 70 ° que vous trouvez en grande surface ou pharmacies)

- Si votre plante est très atteinte, n'hésitez pas à tailler les parties les plus touchées et à les brûler.

- Ensuite plusieurs solutions s'offrent à vous:

         ... insecticides chimiques, respecter les doses prescrites! pensez à l'environnement! (par contact et systémique, ce dernier passe par la sève et possède donc un plus grand taux de réussite que l'insecticide par contact)

            ... pulvérisation d'une solution savonneuse : dilution de savon dans de l'eau, ceci va boucher les pores et les organes des cochenilles
Dans ces deux premiers cas, il faudra renouveler les applications car elles n'atteignent pas les cochenilles adultes que vous auriez "oublié" avec le coton et l'alcool. Ainsi, vous ne tuerez que les plus jeunes qui n'ont pas de protection. Mais à terme les adultes vont mourir de "vieillesse"...

           ... éradiction à l'aide d'auxiliaires tels que Cryptolaemus ou Metaphycus qui sont des parasites des cochenilles. Cette méthode de lutte fonctionne mieux dans des endroits clos... Si votre attaque de cochenilles se situe sur des plantes extérieures, cela sera plus difficile






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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 22:50
Question:

" Connais tu l'aleurode ? Difficile de s'en débarrasser, si tu as des idées alternatives à la chimie, pense à moi ! Bises de l'océan indien"


Réponse:

Facilement reconnaissables, les aleurodes s'envolent en une nuée blanche dès que nous touchons aux feuilles sur les quelles, elles ont élu domicile. C'est un insecte piqueur suceur de sève qui peut faire dépérir la plante (comme le puceron ou la cochenille). Il sécrète du miellat et fait donc craindre la fumagine. Celle-ci s'enlève avec un simple coton humide ou imbibé d'alcool mais ce champignon peut être le support d'autres maladies. On trouve les aleurodes au niveau, principalement du haut de la plante et sur le revers des feuilles.




Avant toute chose, il faut mettre ses plantes en quarantaine avant qu'elles n'aillent sur d'autres végétaux...

Il existe plusieurs méthodes mais certaines sont difficiles à mettre en place car elles ne sont efficaces que dans des endroits fermés, types serres. Ainsi, la lutte par auxiliaire est efficace si on arrive à maintenir l'insecte prédateur sur ses plantes infestées. Pour les aleurodes, nous citerons Encarsia formosa qui pond sur les larves des aleurodes ou bien Macrolophus caliginosus qui est une punaise verte qui dévore les mouches adlutes et les oeufs sans distinction!

Il existe quelques insecticides chimiques mais comme tu souhaites des solutions plus environnementales, nous n'allons pas nous éterniser dessus! De plus, ils ne fonctionnent pas sur les oeufs qui sont protégés par une pellicule. Les plus efficaces sont donc les insecticides systémiques, qui sont véhiculés par la sève. Mais les aleurodes ont développé des résistances face à certains de ces produits.

Pour éviter l'éclosion des oeufs, tu peux badigeonner le revers de tes feuilles d'un peu d'huile, ou comme les pucerons ou les cohenilles, tu peux asperger d'eau savonneuse. Personnellement, je trouve que l'huile fonctionne bien mais il faut penser à nettoyer ses plantes par la suite car cela forme un dépôt gras pas très esthétique! Tu peux aussi suspendre des bandeaux collants anti-insectes. Je te l'avoue, ce n'est pas très esthétique mais cela fonctionne! En fait, il est dit que les aleurodes sont attirés par le jaune, peut être parce que c'est une couleur lumineuse? En tout cas, comme pour les mouches "normales" cela se révèle efficace mais bien sûr seules les mouches adultes viennent s'y frotter!

Sinon, comme trucs de grand mère au jardin,  tu peux planter des capucines, des soucis, des oeillets d'indes, de la ciboulette. Elles auraient la réputation d'éloigner ces mouches blanches...

Un autre conseil nous vient de Azemama
: "Je me suis facilement débarrassée de celles qui envahissaient une orchidée en mettant à côté de l'orchidée une plante carnivore : Pinguicula tina (elle a des fleurs couleur mauve) J'ai laissé la carnivore et elle a absorbé les mouches blanches."









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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 22:47
Question:

"Je voulais savoir si tu connaissais un moyen "écologique" de traiter des plants victimes de pourriture du collet. Je viens de découvrir le cas sur trois plantes : 2 pieds de gazanias et un de pensées. Je m'en suis apperçue car les plants flétrissaient. J'ai alors arraché les pensées et constaté les dégâts : la base des tiges toute noire. Donc je suppose que mon diagnostic est bon mais je peux me tromper.... Merci beaucoup si tu peux m'aider car je crains que le problème ne gagne d'autres végétaux. "



Réponse:

Avant toute chose, il faut observer l'état du sol ou faire un prélèvement de la plante et le faire analyser. En effet, le pourrissement peut avoir plusieurs causes. Les principales sont: un excès d'eau, présence de maladies cryptogamiques, types phytophtora ou fusarium, présence de nématodes.
Les symptômes de la pourriture du collet sont les suivants:
- taches colorées, translucides et moisies
- au niveau du collet puis des racines
- flétrissement de la plante


Excès d'eau:
Il n'existe pas de traitement. C'est même assez rare de récupérer les plantes atteintes. On agit donc de manière préventive en sachant que cette pourriture intervient lors d'un excès d'humidité dans le sol ou le substrat de la plante. Ceci est accentué par une terre froide et un excès d'azote.


Champignons:
Il existe divers fongicides, il est parfois nécessaire de connaître le champignon qui a infesté la plante afin de choisir le meilleur et donc le plus efficace. Il n'existe malheureusement pas de traitements dits écologiques dans ces cas là. Si la plante est vraiment trop atteinte, il ne faut pas hésiter à jeter et brûler cette dernière ainsi que jeter pot et substrat infestés afin d'éviter de contaminer d'éventuelles plantes qui seraient installées dans ces pots. Il ne faut pas hésiter non plus à traiter le sol en place si la plante infestée était plantée en pleine terre. Des champignons, tels que le phytophtora, peuvent  faire subir des dégâts considérables aux jardins...
En méthode préventive, on veillera à ne pas trop enterrer le collet des plantes et éviter les coins détrempés du jardin. L'humidité accélère la propagation des champignons. Les coins très humides sont réservés aux plantes dites de berges ou qui apprécient ces lieux.

Pour les deux causes citées ci-dessus, on pourra mettre une couche drainante de gravier fin, en surface. Proche du collet, cette couche drainante évitera l'excès d'humidité au niveau de ce "point faible".


Nématodes:
Les nématodes du collet, sortes de petits vers phytophages invisibles à l'oeil nu, attaquent le collet et les racines des plantes puis entraînent la venue des champignons ou rendent la plante très faible. Beaucoup de plantes sont des hôtes de ces nématodes, il est donc conseillé de traiter avec un nématicide mais ceci est très controlé et très réglementé. A ma connaissance, il n'existe pas de moyens écologiques pour traiter des nématodes.


Pour prévenir de cette maladie, il est donc indispensable de nettoyer et désinfecter son matériel de jardinage, de veiller à un substrat drainant surtout lorsque celui-ci est froid ou riche en azote. Lors d'une infection de pourriture du collet antérieure, veiller à ne pas replanter le même végétal et à bien traiter le sol.




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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 22:41

Vous possédez des plantes dites de bruyère dans votre jardin et depuis quelques temps celles-ci  ou certaines d'entre elles se décolorent? Peut-être souffrent-elles de chlorose.

Ci dessous, je vous montre une photographie d'hortensia atteint par la chlorose ferrique. Le limbe de la feuille se décolore à en devenir jaune puis transparent, seules les nervures restent vertes. Il s'agit d'un signe de carence, le plus souvent due à la présence de calcaire dans le sol. Les éléments fertilisants sont mal retenus dans la plante, en effet, le calcaire gêne l'assimilation du fer par les végétaux surtout pour ceux qui sont dits de bruyère.
Avez-vous pris soin, à la plantation de vos arbustes préférés, de vérifier le type de sol qu'ils demandaient? En effet, si vous habitez dans une région où le sol est calcaire, vos végétaux acidophiles dépériront petit à petit... Remplacez alors au plus vite votre terre par de la terre dite de bruyère amandée de matériau drainant. N'oubliez pas de rajouter un géotextile au fond de votre fosse de plantation et qui remonte sur les bords afin que les deux terres ne se mélangent pas. Et n'hésitez pas quelques années plus tard à remblayer en terre de bruyère car tout sol s'épuise....



Si vos plantes sont déjà carencées, il faudra les arroser avec une solution de chélate de fer, cela permettra de les faire reverdir. Vous trouverez ces produits "anti chlorose" dans n'importe quelle jardinerie, voire grande surface.

Même si vous plantez vos végétaux acidophiles dans une terre appropriée, il faut éviter les arrosages à l’eau de ville, en préférant de l’eau déminéralisée ou adoucie en la laissant reposer par exemple, ou en utilisant un filtre (qui coute relativement encore cher).




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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 22:38
Question:

"Petite question de reconnaissance d'orchidées: Cette petite fleur pousse tout plein dans mon jardin et tous les ans, nous en tondons beaucoup. Un voisin me dit que c'est une orchidée sauvage... (moins sauvage que moi qui les tond) Je soupçonne aussi cette deuxième fleur d'être de la famille des orchidées..."

Photographies de Lesyde.

Réponse:

Effectivement, ces deux plantes sont de la famille des orchidées.
La première est une Ophrys apifera, son nom commun est l'Ophrys abeille. Elle est assez répandue sur les sols calcaires ingrats, prairies naturelles pauvres et les remblais . On la retrouve assez souvent en Poitou Charente et en Vendée.


















La deuxième est une Anacamptis pyramidalis ou appelée aussi Orchis pyramidale. Elle se rencontre dans les herbages et les forêts claires, dans des sols calcaires. La disposition pyramidale de ses fleurs est très caractéristique. Elle se rencontre assez souvent en Poitou-Charente en populations denses.
















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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 22:35
"Attention, la citadine que je suis, avec toutes les lacunes que vous imaginez (à raison je vous rassure), fut très surprise de croiser cet arbre étrange.
Ce n'était pas un sapin de Noël, ça quand même, j'aurais reconnu :o) mais un arbre enguirlandé de coton !"


populusMoun, cet arbre est sans aucun doute du genre Populus (peuplier) peut - être Populus nigra (peuplier noir) vu les feuilles. Mais cela reste encore à confirmer!
Le peuplier fait partie de la famille des Salicacées (famille des saules) et peut faire environ 35 m de hauteur.

Les grappes que nous voyons sur cette photo sont les fleurs. Elles apparaissent généralement avant la feuillaison.

Les "cotons" que nous observons sont les fruits... des peupliers femelles...Ce sont des capsules qui s'ouvrent vers mai-juin. Les graines sont enfermées dans un coton hydrophobe, ce qui permet aux graines d'être dispersées à la fois par le vent car elles sont très légères et par l'eau puisque elles ne coulent pas grâce à cette protection duveteuse. D'ailleurs, nous le retrouvons souvent comme végétation de ripisylve...


Attention!
Le peuplier  peut  être la source de sévères allergies printanières. Seuls les peupliers mâles produisant le pollen causent les allergies.





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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 19:47

Localisation du projet:
Le site de projet se situe à Paris dans le XXe arrondissement, à l’emplacement du parc de l’ancienne gare de Charonne et sur une portion de la Petite Ceinture ( premier chemin de fer de la ville de Paris, aujourd’hui en friche ). Cette portion est comprise entre la gare d’Avron et la gare de Vincennes.

Les enjeux du projet:
Les enjeux du projet sont de redonner une certaine ouverture au quartier et au parc, ainsi que d’ouvrir une portion de promenade sur la Petite Ceinture, aujourd’hui ignorée. Il doit nous rappeler l’histoire de ce site sans pour autant faire du « faux-vieux ». Ce parc est avant tout un parc de quartier, il doit le rester mais peut servir de transition, de passage entre plusieurs entités de quartiers.


Les principaux objectifs:
D’après les enjeux cités plus haut, les objectifs sont donc de créer une véritable promenade, une place, des aires de jeux, des aires de « détente ». Ces objectifs seront organisés selon certains points : « Structurer », « Organiser et accueillir », « Irriguer » et « Rencontre et ouverture »

Motivations pour ce projet:
La Petite Ceinture possède une certaine histoire, aujourd’hui perdue sur le site de projet. Elle est même complètement occultée puisque le parc de l’ancienne gare de Charonne et les voies ferrées sont physiquement et visuellement délimités. Les voies de chemins de fer, les gares, ont toujours intrigué, attisé la curiosité, et ont toujours été synonymes de l’exaltation des sentiments.
C’est un site au cœur d’un quartier urbain, populaire et très fréquenté :  des raisons sociales pour lesquelles un architecte paysagiste doit aussi travailler, c’est avant tout pour les usagers et le contexte qu’il faut penser un projet et non seulement pour nous-même. Un sujet qui me paraît donc passionnant et très intéressant pour mon projet de diplôme.


   >  Visualiser des photos de l'état des lieux - 2008 ANALYSE-A4.jpg > Planche d'analyse - Format original A0
PLANCHE-PROJET1-A4.jpg  > Planche de concept 1 - Format original A0 PLANCHE-PROJET2-A4.jpg > Planche de concept 2 - Format original A0
 PLANCHE-TECHNIQUE-A4.jpg > Planche technique - Format original A0 PLANCHE-VEGETATION-A4.jpg > Planche de composition végétale - Format original A0
 COUVERTURE.jpg > Lire le mémoire du projet maquette-finalis-e--2-.jpg
 > Photographies de la maquette de rendu

 


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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 21:51

est , terre argileuse

proposition de plantes à fleurs tout au long de l'année et feuillage persistant pour égayer une entrée terne! Des plantes qui résistent à cette exposition et une terre qui peut etre froide .

Ces plantes s'utilisent en mélange par groupe de 2 ou 3 de la même espèce, veiller à leur saison d'attractivité: les disperser pour ne pas avoir un "fin hiver" et un "printemps" au même endroit:

 

Euonymus alatus (ou europaeus (plus facile a trouver)) - fusain - été et automne
Hibiscus sp - ete
Ceanothus x delileanus - ete
Kolkwitzia amabilis - printemps
Corylopsis pauciflora - fin hiver
Viburnum tinus Eve Price - fin hiver et printemps
Pour marquer l'entrée: Ceanothus x delileanus 

La haie ne doit pas être taillée strictement, elle est plutôt libre.

















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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 21:42

 bonne exposition (sud ouest), terre argileuse

pour un effet esthétique sur seulement 4 metres, voila ce que je propose:

1° installation d'un grillage au centre (ou un treillage) sur 1,50 à 2m environ, y faire grimper un chevrefeuille (Lonicera japonica 'Halliana Hall's Prolific' ) : très bonne couvrance du  treillage, il a un feuillage semi-persistant, une floraison prolifique, blanche et très parfumée en été, des belles baies bleu noir en automne, il est très rustique et très résistant aux maladies.

entretien: tailler court toutes les fines branches en début de printemps

 

2° de chaque côté de ce treillage central, intallation de fils verticaux (inox ou autre) fixés en terre et sous l'avancée de toit

y faire grimper:

-à gauche: une akebie (Akebia quinata), floraison étonnante en avril, fleurs pourpres, en grappes,  feuilles semi-persistantes qui se teintent de pourpre en automne, fruits curieux: allongés et cylindriques, 10 cm, pourpres, en été

entretien: tailler si nécessaire pour rajeunir la plante, juste après la floraison, protéger du froid les deux années suivant la plantation

-à droite: un jasmin des indes (Trachelospermum jasminoides), floraison blanche au printemps, très parfumée, en bouquets, feuilles persistantes et devenant rouge brun en hiver,

entretien: taille legere a la fin de l'hiver pour ramifier la plante, si l'hiver est froid: pailler le pied de la plante

 

 


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