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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 13:12


Carte mentale représentant les trajets effectués de l'habitat personnel aux écoles et au site de projet de la Châtaignière et de Rovorée. Exercice effectué dans la région de Genève CH, Lullier CH, Annemasse 74, Yvoire 74.

Exercice très intéressant surtout lorsque nous comparons notre carte à celle des autres, nous ne parlons pas ici de la qualité graphique des cartes mais de leurs différences de perceptions, d'orientations, d'échelle...

Ma carte... 

DUPUIS-M.jpgLa première chose qui m’a frappée en visualisant rapidement toutes les cartes mentales est le partage entre trois groupes distincts : ceux qui représentent en plan, ceux qui sont plus à l’aise en 3D et enfin ceux qui sont partagés entre les deux. (Catégorie dont je fais partie…) Peut-être que ceux qui voient plus en plan sont plongés au cœur de leur environnement alors que ceux qui voient en plongée regardent ces lieux avec plus de recul ?

 

 

 


Deffinis Etienne

DEFFINIS_Etienne_Carte_mentale.jpgNous pouvons remarquer, que le groupe « 3D », n’a pas de problème d’orientation. En vue plongeante, on comprend tout de suite les cheminements et comment on doit se placer. Dans d’autres cas, certains ont des repères à un endroit donné, fixés sur « en face de moi, à gauche, à droite, derrière moi » et non une réflexion globale d’orientation. Ce problème, surtout lié au genre féminin, (et oui moi aussi, j’ai rencontré ce problème et dû corriger quelques erreurs, pas toutes d’ailleurs!) est dû à une représentation égocentrique : « A tel endroit, qu’est-ce que je vois ? » et non pas une représentation géocentrique qui replace les éléments dans leur contexte global. Les cartes de ce type sont donc plus difficilement lisibles mais seront utiles lorsque nous nous trouvons à l’endroit indiqué : plus besoin de tourner la carte dans tous les sens (n’est-ce pas mesdames ?!).

Une autre observation : il y a ceux qui respectent plus ou moins les échelles de distance et ceux qui fonctionnent plus par ressenti. Il était difficile sur un A3 de concilier les petits trajets (habitat/écoles) avec les plus grands (habitat/site de projet). Dans mon cas, les échelles ne sont pas respectées puisque la distance habitat/EIG est la même que habitat/site de projet. Ceci est sans doute dû à l’accumulation de détails sur les petits trajets qui allongent alors les distances plus qu’il ne devrait.

Le passage de la frontière est plus ou moins marqué selon les cartes : soit elle n’est pas représentée, soit un « cube » est dessiné soit une limite franche est notée. En ce qui me concerne, je ne considère pas la limite franco-suisse comme franche, on l’a lit principalement aux douanes. Entre France et Suisse, la continuité des paysages se fait relativement bien, la frontière n’est alors pas visible.


Faup Pelot Romain  
Faup-Pelot.jpgPour la question du mode de transport, il est difficile de le déterminer sur toutes les cartes à part sur celles où des indications sont clairement annotées comme les radars, les dos d’âne (pour la voiture), les temps de parcours ou la pénibilité (pour les circulations douces : vélo + piéton). Pour ma part, nous pouvons nous rendre compte qu’il y a des indications concernant la voiture (et oui j’ai mes moments de fainéantise!) et des indications concernant le vélo (mon sport hebdomadaire..!)

 

Certains voient leurs trajets non pas comme une carte au sens strict du terme mais comme un fil continu sur lequel viennent s’enfiler des perles qui sont les lieux de passage retenus. Ce point de vue est intéressant comme résumé d’un voyage effectué mais il est peu lisible pour quelqu’un qui vient découvrir une région : il sait ce qu’il y a à voir mais ne sait pas se repérer avec ces seules informations.

Veron David 

veron.jpgPour la question de la représentation du grand paysage, nous pouvons encore une fois diviser la classe en deux. Il y a ceux qui le prennent en compte (Jura, Alpes, Léman…) et ceux qui ne voient que les alentours proches de leurs trajets. On peut peut-être dire qu’il y a les curieux et ceux qui sont protégés au sein de leur bulle ? (c’est un peu réducteur quand même !)

 

 

 

 

 

 


David Alexandre 

carte_mentale_alexandre_david.jpgLa richesse des détails fluctue beaucoup en fonction de chacun : il y a ceux qui observe tout et tout le temps, ceux qui dorment en voiture, ceux qui sont dans leur pensées et ceux qui ne retiennent que les éléments marquants ou remarquables. Décidément, je catégorise beaucoup ! En ce qui me concerne : je dirai que je suis dans mes pensées pour les longs trajets et que je vois un peu plus de choses pour les petits, cela doit demander moins d’efforts à fournir…

D’après toutes ces remarques, nous pouvons dire qu’il y a deux grandes divisions : la première qui essaie de faire une carte mentale pour les autres, en leur donnant des détails de repères. La deuxième qui fait une carte mentale pour soi, pour se souvenir, elle ne dessine pas d’éléments qui pourraient servir de points de repères fiables à quelqu’un qui ne connaît pas. (Je crois que c’est encore trop réducteur mais A4 oblige !)

Enfin, nous terminerons par le point de vue graphique : nous reconnaissons ceux qui ont des talents de dessinateur ! (Ce qui n’est absolument pas mon cas !!)


DUPONT-ROY Benjamin

DUPONT-ROY Benjamin



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