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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 10:28

 

 

Le marc de café est utiles aux plantes et au jardin. Ce résidu de l'infusion du café, celui que vous buvez tous les matins et qu’il serait bête de continuer de jeter, quand on connait tous ses principes actifs ou ses propriétés...
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Marc de café sur tas de compostAu pied des plantes

Vous avez pu le lire en substance dans plusieurs articles sur ce site : le marc de café est bon pour vos plantes !

Il peut servir d’engrais, car riche en azote, phosphore et potassium. Vous pouvez l’ajouter à la terre de rempotage des plantes; il est un apport d'éléments nutritifs supplémentaire. Vous pouvez aussi l'épandre à la surface de la terre, et finir par un arrosage qui fera petit à petit descendre les éléments nutritifs vers les racines.

Il possède la réputation d’être un bon répulsif contre les insectes et certains vers : pucerons, mouches, fourmis, nématodes...


Compostage et semis

Dans le compost, le marc de café jour le rôle d'accélérateur et permet de rajouter minéraux et substances à ce dernier. Attention, tout de même à ne pas trop en mettre, car à forte dose, il peut devenir un inhibiteur de croissance : ‘trop de marc de café, tue le marc de café !’

Moins connu, il peut également faciliter vos semis au potager. Pour cela, le stocker dans une boîte ouverte, afin de le faire sécher sans moisir. Au moment des semis, mélanger les petites graines (claires) avec du marc de café (foncé) : le contraste de couleur vous aidera à répartir vos graines. Et comme en prime, il éloigne certains insectes nuisibles...


Se faire belle (et beau !)

Mesdames, messieurs, sachez que les grains du marc de café sont excellents en gommage [...]

 

 

 

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 18:16


Les jeunes frondes de cette fougère, produites tout au long de la saison, présentent un aspect très original qui lui vaut son surnom de "pattes d'ours"...
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Fougère en pleine terrePolystichum polyblepharum  est originaire notamment du Japon, de Chine et du sud de la Corée. Polystichum vient du grec qui signifie "nombreuses rangées", faisant allusion aux sporanges alignés.

C'est une fougère vivace. Son feuillage est persistant, assez coriace, vert foncé brillant et hérissé de poils roux doré ou gris brun. Seules les frondes extérieures sont sporangifères. Les frondes sont très arquées et ciselées et le rachis est recouvert d'écailles brunes. Ces poils sont notamment visibles sur les jeunes frondes qui se déroulent. Cela forme un véritable cocon blanc et argenté, très duveteux, joli et original.



Culture

Dimensions

Aspidie du Japon : feuillageEnviron 80 cm sur 1 m de large; elle possède un port étalé et divergeant, évasé.

Croissance normale. Le rhizome est ascendant et peut avec le temps former un petit stipe (tronc).

Sol

Terreau léger et humifère au pH neutre. Elle supporte un sol légèrement acide ou légèrement calcaire.




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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 09:40


Vos lis sont dévorés ? Vous croisez, sur vos feuilles, des coléoptères rouge vermillon ? Ne doutez plus, vos lys font surement le régal du criocère du lis...
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Description

Criocere du lis (ou lys)Le criocère est un insecte invasif, d'origine asiatique, qui a colonisé l'Europe à partir de 2002, l'Afrique du Nord et l'Amérique du Nord où il se propage rapidement en raison des 200/300 œufs qu'une femelle peut pondre par saison... Il existe plusieurs espèces; celle qui nous occupe s'attaque spécialement aux lis (d'où son nom) ainsi qu'à quelques autres végétaux.

Ce petit coléoptère rouge vermillon (Lilioceris lilii) mesure environ 8 mm, ses pattes sont noires et il apparaît dès les beaux jours en se reproduisant très vite. Il est très facile à identifier. Les larves et les adultes dévorent les feuillages et les fleurs des lys... qui peuvent alors ne plus donner de floraison, voire mourir si l'attaque est importante. Les feuilles sont perforées et les boutons floraux présentent des cavités profondes. Ces dommages sont irréparables pour l'année en cours...

Il hiberne l'hiver sous terre pour réapparaitre au printemps. A l'instar des cigales, le criocère peut produire des stridulations : ne vous laissez pas impressionner !
Les larves sont noir et orange foncé, visqueuses, glissantes et se recouvrent de leurs déjections pour se défendre des prédateurs et lutter contre la chaleur.
Tous les lis sont attaqués, mais Lilium candidum est le plus vulnérable.

Prévention

Associations de plantes

N'hésitez-pas à tenter quelques associations de plantes dans vos massifs :

Larves de criocère du lis et dégâts
  • - des feuillages odorants éloignent les criocères. Plantez par exemple de l'armoise près de vos lys : ces deux plantes se mettent mutuellement en valeur.
  • - la fritillaire sert quant à elle également de nourriture au parasite. Vous pouvez donc vous en servir comme « appât », car elle fleurit très tôt au printemps, avant les lys. Elle attirera les criocères du jardin; il vous sera alors facile de vous en débarrasser avant l'apparition des lys. Il faut cependant être prêt à sacrifier quelques fritillaires !
Marc de café

Vous pouvez étendre du marc de café au pied de vos lys; n'hésitez pas à en remettre souvent, surtout après une pluie qui l'aura lessivé !

 

Lutte

Elimination manuelle

Eliminer les coléoptères du printemps permet de limiter la ponte de la saison estivale. En mars-avril, surveillez vos plantes et ramassez les parents dès que vous en apercevez, ainsi que les œufs (guirlande de points orangés) et les larves (sous les feuilles). Opérez de préférence aux heures chaudes.

 

 

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 14:05

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Des feuilles nappées de poudre noire, légèrement voire très, collantes : pas de doute, vos plantes sont atteintes de fumagine...
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Description – Kesako ?

On entend par « fumagine » une maladie cryptogamique, c'est-à-dire un champignon de type Capnodium oleaginum ou Fumago salicina qui se développe, vit et se nourrit sur les dépôts de miellat.

Il se caractérise par une fine croûte noirâtre ressemblant à de la suie. Le miellat, quant à lui, est une substance luisante, collante et sucrée sécrétée principalement par certains insectes dits « suceurs piqueurs » de sève : pucerons, cochenilles, aleurodes, thrips, psylles, cicadelles... Ces insectes sucent la sève contenant des sucres et d'autres éléments fabriqués lors de la photosynthèse. Après digestion, ils rejettent les sucres en excès et forment alors le miellat qui se dépose sur les feuilles.

Ces insectes sont donc les vecteurs de la fumagine, cette dernière n'étant qu'une apparition secondaire de l'attaque parasitaire.

Les plantes généralement attaquées sont les rosiers, les arbres fruitiers et les agrumes, les rhododendrons, les hortensias et camélias, les lauriers-roses...

Note : Les fourmis raffolent du miellat et font des élevages de pucerons… Si vous en voyez une colonie... Peut-être apercevrez-vous aussi du miellat et de la fumagine sur vos plantes...

 Un danger pour vos plantes ?

Une plante déjà affaiblie par les insectes "suceurs piqueurs" peut voir ses défenses encore amoindries par la présence de fumagine. Cette dernière réduit le développement et la croissance de la plante en diminuant la lumière, donc la photosynthèse établie par les feuilles, donc le processus vital de la plante. Les feuilles finissent par s'asphyxier sous l'obstruction des « pores » nécessaires à la photosynthèse : elles jaunissent puis tombent.

La fumagine n'est qu'un dépôt superficiel, qui ne pénètre pas dans les tissus de la plante. Il suffit de la gratter avec les ongles, une brosse à dents... pour voir apparaître les feuilles indemnes de lésions.

Cette maladie s'observe principalement pendant les beaux jours, les étés chauds, de juillet à octobre.

Lutte

Etant un effet secondaire d'une attaque parasitaire, comme nous avons pu le voir précédemment, il ne suffit pas seulement de nettoyer la plante de la fumagine mais de supprimer la source du problème...


 

****Lire la suite ici!!***

 

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 13:21

  

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Après un premier test avec le quartier sainte Thérèse, en 1997 et 2004, la ville de Rennes étend son opération "Embellissons nos murs" à la ville entière. Un projet passionnant, qui rappelle la 'guerrilla gardening', mais légal, ludique et bio!
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Au commencement

Potelets sur le trottoirA l'image de la nature qui sème ses graines là où elle peut, voire dans des endroits insolites...et crée souvent à notre insu des 'jardins de poche' : entre les dalles, sur des potelets... entre des fentes ou à des endroits où un peu de terre peut s'accumuler et recevoir des graines... A l'heure du bio et du retour au naturel, les consciences changent et évoluent et le moindre espace peut devenir vert.

A Rennes; en 1995, au départ, il s'agissait plutôt d'une "guérilla gardening" puis petit à petit, des conventions ont été signées avec la mairie. Plusieurs associations (Bretagne Vivante, Société d'horticulture,  Maison de la consommation et de l'environnement...) s'occupent aujourd'hui de ce beau projet (aides, conférences...).

L'opération

L'interconnexion entre le trottoir et les murs des habitations représente un linéaire très important. La direction des jardins de la ville de Rennes s'en est rendu compte, notamment en se confrontant aux pousses d’herbes spontanées (appelées à tort 'mauvaises herbes') dans les interstices.

La Ville a donc décidé, avec la participation des habitants, de planter plutôt que désherber, de remplacer des herbes subies par des plantes choisies. L'opération 'Embellissons nos murs' consiste à végétaliser les façades des maisons et le pied des immeubles donnant sur la rue et invite tous les Rennais à y participer.

Il suffit de dégager, sur le trottoir, le long de la maison,  un espace de 15 cm de large,  et de respecter quelques points :

  • Définir l'espace en respectant le cahier des charges;
  • Demander l'accord de la Ville;
  • Réaliser ou faire réaliser les travaux. Le découpage du trottoir peut être pris en charge par la Ville, via une entreprise d'insertion; 
  • Planter éventuellement avec l'aide du guide pratique (voir lien en fin d'article);
  • Entretenir sans utiliser de désherbant ni de produit chimique. 

Différentes plantes se plaisent dans une terre pauvre et peu profonde, voire sèche : mauves, roses trémières, sédums, euphorbes, thym, bulbes, rampantes...

Les avantages de l'opération

Esthétique et bien-être

Une bande végétalisée est jolie visuellement, mais elle permet aussi accueillir des insectes, des oiseaux et d'autres animaux, on favorise donc la microbiodiversité en ville. De plus, il est prouvé que jardiner détend... Cela donne aussi un côté plus accueillant et moins sec aux villes.

Pesticides

La Ville de Rennes n’utilise plus de pesticides. Du coup, les plantes spontanées se fond plus nombreuses, pas toujours de manière esthétique. Accueillir le long des trottoirs des plantes désirées plutôt que subies, permet de prolonger l’action de la Ville contre les pesticides.

Inondations et imperméabilisation des sols

L’imperméabilisation des voiries ne permet pas l'infiltration des eaux et accélère même le ruissellement posant des problèmes d’inondations en aval. A sa mesure, le perçage d’une bande perméable de trottoir et l’installation de plantes absorbant l’eau, limite ce phénomène.

Qualité de l’air

Trottoir à RennesLes murs de végétaux ont un effet dépolluant, ils fixent les poussières et certaines particules polluantes. Limiter la pollution atmosphérique, c’est encore un avantage d'"Embellissons nos murs", à son échelle bien entendu. Mais nous savons tous que les petits ruisseaux font les grandes rivières !

Réchauffement

Planter des végétaux est une réponse limitant le réchauffement en milieu urbain : les plantes retiennent le rayonnement solaire et augmentent le taux d'humidité dans l'air, vis-à-vis notamment des enrobés noirs.

Tags

Les végétaux implantés, notamment les plantes grimpantes, permettent de lutter contre certains tags indésirables.

Les "on-dit" et rumeurs

"Les végétaux ramènent de l'humidité"

FAUX, bien au contraire, les plantes absorbent l'humidité au pied du mur et le feuillage des plantes assure une protection contre les pluies battantes.

"Ce n’est pas propre et les plantes sont envahissantes"

FAUX, le propre est une notion subjective... Est-ce qu'un trottoir aseptisé voir pulvérisé de produits chimiques est plus propre qu'une bande végétalisée ? Le bon choix des végétaux permettra un entretien facile, et embellira la façade. De même, il suffit de planter des espèces au développement moindre si l'on souhaite un entretien minime.

"Les murs s'abîment, les plantes décollent le revêtement"

FAUX, encore une fois il faut bien choisir les végétaux. Certaines ont besoin de support, et du fait ne touchent pas aux murs. D’autres ont de petites ventouses comme le lierre ou la vigne vierge, mais ne dégradent pas le revêtement si celui-ci est sain. Il faut néanmoins, veiller à limiter le développement de certaines plantes en taillant.

"Les petites bêtes seront attirées par les végétaux"

VRAI, mais on contribue ainsi au retour de la nature en ville. On peut aussi éviter certaines plantes comme le lierre par exemple qui attire beaucoup d'abeilles ou d'araignées, selon les peurs de chacun ! De même, l'attirance de ces nouvelles petites bêtes va attirer des auxiliaires utiles : hérissons, oiseaux, coccinelles... En choisissant certains végétaux, on peut aussi attirer les papillons : quoi de plus agréable à regarder ?!

Bien sûr, il ne s'agit pas de favoriser des animaux nuisibles, ni de supporter des nuisances, mais de bien considérer comment une coexistence pacifique est possible d'autant que, pour certaines espèces, elle est absolument indispensable (hirondelles de fenêtres, moineaux domestiques…). Ces espèces n'ont plus trouvé au cours des siècles, en milieux naturels, de capacités d'accueil suffisantes, elles se sont adaptées à la ville. Si les capacités d'accueil urbaines régressent également, alors ces espèces disparaîtront.

 "On peut tout planter"

FAUX, Il faut faire attention à ne pas planter des végétaux aux systèmes racinaires très développés ou en pivot. Il faut aussi veiller à la germination des graines spontanées (amenée par les oiseaux, le vent...) de frêne, saule (...) qui peuvent avoir des racines puissantes ! Il faut arracher manuellement ces pousses dès qu'elles sont visibles. Il est aussi recommandé de planter des variétés locales.

"Tout le monde peut le faire"

FAUX, à Rennes, théoriquement oui, mais un expert de la ville vérifie tout de même la faisabilité. (dégradations éventuelles...) Dans les autres villes, il s'agit encore de 'guerilla gardening' plus ou moins tolérée par les mairies. Certains villages en Picardie voient leurs trottoir enherbés et le long des façades des bandes d'une trentaine de centimètres plantées de vivaces et d'annuelles.

"A l'ombre de ma façade, rien ne pousse"

FAUX, la plupart des plantes aiment les situations ni trop chaudes, ni trop à l'ombre. Cependant, certaines d'entre elles embellissent spécifiquement les zones exposées au nord ou à l'est (et d'autres le plein soleil): fougères, aspérule, campanules, fraises des bois.... Encore une fois, tout est question de choix de végétal!

Anecdote

Pots sur le trottoir à BarceloneA Barcelone, même si les habitants ne peuvent pas couper leur trottoir : qu'importe: ils y plantent leurs pots de fleurs !  
Affaire à suivre dans d'autres villes ?!! Ou même à prendre en compte dans les nouveaux projets d'habitation ou de voiries urbaines ?

.
En savoir plus sur l’opération « Embellissons nos murs » :

La Ville de Rennes (direction des Jardins, 02 23 62 19 40) mène ces actions en partenariat avec la Maison de la consommation de l'environnement, les associations Bretagne Vivante et Société d'horticulture et depuis 2008 agit dans le cadre du programme interassociatif Eau et pesticides.


Crédit photos : M.D. sauf 4 (D.R).

 

 

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 16:02

Hirondelle faisant son nidJe me souviens... dans le garage de mon grand-père, accolés aux poutres : des nids d'hirondelles et des gazouillements qui m'enchantaient... Ne dit-on pas qu'une hirondelle fait le printemps ? L'été, en volant plus ou moins haut, elles nous indiquent le beau temps. En automne, en se regroupant sur les fils, elles nous disent que l'hiver est proche...
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Une grande migratrice

Pendant l'hiver, l'hirondelle s'en retourne en Afrique et parcourt plus de 10 000 km. Elle ne revient en France que lorsque les températures remontent : c'est à partir de 10 °C qu'elle peut trouver des insectes à manger. Si vous lui ouvrez vos greniers, granges...elle reviendra souvent, d'année en année !

Oiseau populaire, mais menacé

Elle fait partie des oiseaux les plus connus en France. Elles nous comblent par leurs vols rapides et piqués, par leurs gazouillements, leur grâce, par le fait de pouvoir observer facilement les petits dans les nids. Quel enfant ne s'en émerveille pas ?

Malheureusement, les populations d'hirondelles rustiques et de fenêtre diminuent de façon trop importante. D'après le STOC-EPS: de 1989 à 2001, il y eut une chute des effectifs de l'ordre de 40 %.

La cause première est la destruction de leurs nids par crainte de leurs déjections, car elles apprécient les encoignures de porte, les dessous de balcon, les rebords de fenêtre, les vieilles poutres...  Ceci est surtout vrai dans les zones urbaines, « à la campagne » elles sont un peu plus acceptées.

Pour éviter ces désagréments, il suffit de mettre une planche de bois sous le nid ou tout simplement du papier journal par terre, toujours sous le nid !

Détruire un nid d'hirondelle est illégal et il est passible d'une amende de 9000 euros et/ou d'une peine d'emprisonnement d'une durée de 6 mois. Eh oui, les hirondelles sont protégées et la destruction ou l'enlèvement des œufs ou des nids est donc interdit. Si vous êtes témoin de ce type d'infraction, il faut prévenir l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), la police ou la gendarmerie nationale, qui se trouvent être les seuls à pouvoir agir.

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 18:26
Fougère de Boston : fronde
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 Voici une fougère "à la mode "! C'est une des plantes préférées pour nos intérieurs, qui possède en outre d'excellentes qualités dépolluantes...

Indications
La fougère de Boston est une vivace à feuillage persistant. C'est une belle fougère décorative, aux frondes retombantes, découpées et ondulées. Chez les formes les plus recherchées, chaque foliole est divisée en plusieurs segments, ce qui donne aux plantes un aspect plumeux. Elle possède un rhizome souterrain, dont la partie supérieure, visible, forme une tige courte et épaisse. Elle croît toute l'année si elle est maintenue à la chaleur constante. De plus, elle peut vivre très longtemps si elle est cultivée dans de bonnes conditions. Elle est originaire d'Afrique, Amérique, Antilles, Polynésie.

Une plante dépolluante par excellence
Nephrolepis exaltata 'Bostonienis' fait partie des meilleures plantes dépolluantes. Elle absorbe très bien le formaldéhyde et le xylène, en raison d'un cycle absorption/rejet d'eau assez important. D'après le site "plant'airpur", la variété Nephrolepis exaltata " Bostoniensis" arrive en 1ère position pour absorber le formaldéhyde ( 1863 microgrammes/heure de formaldéhyde absorbés dans une enceinte ) sur une liste de 40 plantes testées par la NASA.

Nephrolepis exaltataUne multitude de variétés
Ce genre comprend beaucoup de variétés. Toutes d'ailleurs ne sont pas identifiables, car chaque année les
horticulteurs en trouvent de nouvelles et beaucoup mutent ou se reproduisent entre elles. Nous pouvons tout de même en citer quelques unes plus ou moins facilement identifiables :
* Nephrolepis exaltata 'Bostoniensis' , la fougère type, mais aux frondes plus larges
* Nephrolepis exaltata 'Mini Ruffle', une mini fougère d'intérieur aux frondes de moins de 10 cm
* Nephrolepis exaltata 'Aurea' , possède des frondes dorées
* Nephrolepis exaltata 'Hillii', possède de belles frondes froissées
* Nephrolepis exaltata 'Duffii', petite fougère aux folioles rondes.

Conseils de culture

Hauteur
Port en touffe large, jusqu'à 2 m dans son habitat d'origine! Moins dans nos intérieurs : entre 50cm et 1m.

Température
Cette fougère est non rustique, elle ne supporte pas les températures en dessous de 10°C. L'idéal est de la placer dans une pièce chauffée entre 15 et 20°C. Lorsque la température diminue sous les 13 °C, la végétation s’arrête.

Sol
Il doit être riche en humus, bien drainé, neutre à acide : compost à base de tourbe ou mélange de terreau et de terreau de feuilles.

Arrosage
La fougère de Boston aime l'humidité, mais vous pouvez laisser sécher la terre en surface entre deux arrosages. Ces fougères poussent à l'origine dans des forêts tropicales humides et ont besoin d'une forte hygrométrie. Vous pouvez donc les vaporiser.

Emplacement
Il lui faut une lumière vive sinon elle risque de dépérir peu à peu. Attention tout de même au soleil direct qui pourrait brûler le feuillage.

Utilisation
En pot, en isolé ou en association avec d'autres plantes d'intérieur quand elle est jeune. Ses frondes sont utilisées dans les composi
tions des fleuristes.Fougère de Boston

Multiplication
Cette fougère se développe par stolon mince et velu qui court à la surface de la terre et s'enracine. Il suffit donc de couper une partie d'un stolon qui portera quelques jeunes frondes et quelques racines et de le replanter dans un pot dans le substrat approprié. Le semis de spores (au chaud) ainsi que la division de plant au printemps sont aussi possibles.

Ravageurs, maladies, erreurs de culture 
Les frondes se fanent si la plante manque d'eau ou au contraire en a trop : il suffit de vérifier le substrat. Les cochenilles farineuses aiment ses frondes tendres et des petites taches décolorées sur les feuilles vous montrent la présence de thrips. Autres parasites: acariens, charençons, pucerons.

Divers

Nettoyer la plante en coupant les frondes fanées.
La fougère de Boston n'est pas toxique.
Ne pas hésiter à faire pivoter le pot pour que la plante conserve un port harmonieux sur toute sa circonférence.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 12:24

Les cosmétiques naturels sont de plus en plus 'à la mode', en réponse aux produits chimiques des cosmétiques classiques. Faisons le point sur ce savon qui est aussi l’un des plus "connus", en-tout-cas de nom...
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Origine

P1070323Le savon d’Alep, comme son nom l’indique, est fabriqué à Alep, une ville du nord Ouest de l'actuelle Syrie. Sa fabrication n’a pas changé depuis qu’il a été créé : soit depuis 2000 ans av. J.-C.. Il s'agit d'un procédé artisanal (qui s’est mécanisé pour les besoins de plus en plus importants de l’Occident), qui utilise des matières premières naturelles essentiellement végétales, avec une cuisson en chaudron.


Pourquoi l’utiliser ?

C’est avant tout un savon, qui  "lave" ! Il est dermatologiquement classé « surgras » et possède des propriétés thérapeutiques. Il est doux et respecte la peau.

S'il peut paraître cher, il dure longtemps (beaucoup plus qu’un savon classique) et comme le bon vin, se bonifie avec le temps ! Il est 100% biodégradable, ne contient pas de suif (graisse animale) qui bouche les pores de la peau, ni colorant, ni  conservateurs, ni tensio-actifs...


Composition

En cuisine, on nous vante les propriétés de l’huile d’olive et du laurier, mais en cosmétique ?

Les propriétés du savon d’Alep sont données par la synergie de 2 huiles : huile d’olive et huile de baie de laurier. On y rajoute de l’eau ainsi qu’un peu de soude naturelle ou de la poudre de salicorne. ET SURTOUT RIEN D’AUTRE !

Un savon d’Alep contient 50% à 95% d’huile d’olive selon le pourcentage d’huile de laurier. Un savon d’Alep 5% contient 5% de laurier et 95% d’olive par exemple.

On peut retrouver des savons d’Alep 5%, 20%, 40%, 50% (au-delà ce n’est pas recommandé, car la saponification devient hasardeuse et produit un savon qui reste mou). Plus le pourcentage de laurier est important, plus les effets « thérapeutiques » sont notables, mais plus le savon est cher. En effet, l’huile de baie de laurier est assez couteuse.


Copies et faux savons d’Alep

Aujourd’hui, grâce ou à cause de notre engouement pour ce savon, de plus en plus de copies circulent sur le marché. Il existe aussi des fabricants qui falsifient le pourcentage d’huile de laurier afin de le vendre plus cher... Voici quelques astuces pour démêler le "vrai du faux":

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 10:42
Cette fougère au feuillage gracile et joliment découpé possède un autre atout amusant : des rhizomes pubescents très doux d'où son surnom de "Patte de lapin"
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Généralités

Davallia CanariensisElle est originaire des Canaries, Philippines, Japon, Australie, Iles Fidji, Malaisie... selon l’espèce. Sa culture est relativement facile et cette fougère peut vivre longtemps sans trop de difficultés !

Port évasé en vieillissant, retombant. Les frondes « suivent » l’évolution et la croissance des rhizomes. Pour l’admirer, mieux vaut la placer en suspension (ou dans un pot haut et étroit) : les rhizomes curieux seront alors mieux mis en valeur..

Les frondes sont graciles (mais assez coriaces), vert foncé, persistantes en intérieur et caduques à l’extérieur. Elles sont ramifiées en de nombreuses pinnules.

Les rhizomes sont recouverts de poils très doux (la couleur de la pubescence dépend des espèces). Ils rampent jusqu’à recouvrir toute la surface du substrat ou du pot..

Culture

Dimensions

~30 à 50 cm sur 50 à 80 cm de large. Croissance assez rapide.

Sol

Terreau léger, tourbe et sable. Cette fougère s'accroche naturellement aux rochers ou aux arbres dans la nature : fougère épiphyte. Elle n’a donc pas besoin d’être souvent rempotée !
Attention à ne pas la planter trop profondément sous peine de pourriture.

Arrosage

Elle supporte la sècheresse même si elle préfère qu’on la bassine régulièrement. (1 à 2 fois par semaine). Bien mouiller le feuillage et les rhizomes puis laisser sécher légèrement entre deux arrosages.
Si les frondes jaunissent et sèchent, cela peut être dû à un manque d’eau, ou au fait que votre fougère reçoit des courants d’air.
Ne pas laisser stagner d’eau.

Emplacement

Lumineux à mi-ombre, mais pas de soleil direct, chaleur moyenne et constante. Eviter les courants d’air.

Utilisation

Davallia en suspensionSurtout en isolé, car elle possède son charme à elle seule... On peut aussi la fixer à un support de mousse et d’écorce par exemple en veillant à ce qu’elle ne se dessèche pas.

Multiplication

Division de la plante : relativement simple. Prélever au printemps un échantillon de rhizome à l’aide d’un greffoir par exemple, si possible avec 1 ou 2 frondes et le replanter dans la terre, non profondément (ne pas oublier que c’est une plante épiphyte), en la maintenant légèrement humide, dans un endroit clair..

Maladies et ravageurs

Mildiou, aleurodes, thrips, cochenilles farineuses
(attention aux produits chimiques en pulvérisation qui agressent le feuillage et le brûlent)

Autres conseils

Supprimer les feuilles qui sèchent et qui donnent à la plante un « air fané »
Non toxique.




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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 17:52

starpot.jpgArticle sponsorisé par Gerbeaud.com

Des pots qui « prennent racines » !

…et qui pensent au devenir de l’arbre ! Les pépinières Lemonnier mettent sur le marché des « starpots » et des « ébauches » d’arbres. Le système racinaire est un des moteurs importants de la croissance et de la vitalité d’une plante…

Des contenants pour une reprise optimale

Après les avoir rencontrés aux Automnales de Courson 2009, sur leur stand, les pépinières Lemonnier m’ont vantée (avec raison) leur système de « starpot ». Je n’ai pas d’actions chez eux (!) mais quand on pense qu’une innovation a du sens: autant en faire profiter tout le monde !

schema conteneur classiqueQui ne connaît pas les conteneurs classiques : ces pots en plastiques lisses de couleur marron, vert ou noir avec des trous de drainages au fond ?

Vous avez donc déjà rencontré ce problème lors du rempotage ou lors de la plantation de votre plante : les racines sont emmêlées et forment un chignon plus ou moins étroitement serré et difficile à défaire, elles sortent par les trous de drainage et forment des nœuds inextricables… Plus le chignon sera dense, plus la plante sera restée longtemps dans son pot et donc plus la plante aura du mal à reprendre... même si vous prenez soin de démêler le chignon. A terme, la plante risque l’asphyxie et l’étouffement. (schéma 2)

Les Pépinières Lemonnier ont donc un nouveau système de pot nommé Starpot. Il possède un « sens inversé » aux conteneurs dits classiques mais logiques par rapport à la croissance des racines. Ce pot est nait de la recherche de la physiologie des plantes et de leur développement racinaire.

Ces Starpots possèdent un fond guide-racines, modulable et drainant ainsi qu’une forme dite en étoile, à paroi ajourée. (Schéma 1 et 3) Cette motte étoilée permet de créer de nombreux plis infranchissables par les racines. Elles ne s’enroulent donc pas et ne risquent pas l’auto-asphyxie. Les perforations dans la paroi permettent un autocernage à l'air et de guidage des racines. Cet autocernage se définit par la création d’un bourgeon racinaire au contact de l’air arrêtant par la même occasion, la croissance de la racine. (Les racines les plus « efficaces » sont les plus petites, celles aussi qui se nomment radicelles) Ce nouveau bourgeon racinaire sera à l’origine de nouvelles radicelles lors de la plantation de l’arbre.
Les réseaux racinaires sont donc importants mais aussi efficaces et disponibles dès la prochaine plantation. Les déformations racinaires sont moindres et la colonisation du substrat est installée de façon homogène.

schema conteneur starpotIl faut surveiller l’hygrométrie, surtout par temps sec, mais le drainage est efficace et la température du substrat est réduite, grâce à la paroi ajourée. Il y’a donc un moins grand risque de pourriture des racines.

Ces pots garantissent aussi une plus grande stabilité à la plante puisque la base est plus large.

Il faut veiller à penser à bien enlever ces pots lors de la plantation car ils ne sont pas biodégradables…dommage !

photo starpotEn savoir plus : http://www.pepinieres-lemonnier.com/starpot.html

 

Crédits : Les images sont tirées du site des Pépinières Lemonnier car elles sont suffisamment explicites.















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